Akula brise-lame. [EVENT - Libre] - 18.11.24 20:44
« Là où il y a de l’ail, il y a Wa. » Déclare une capitaine samouraï en croquant dans une gousse d’ail.
Elle suscite la frayeur chez ses hommes et chez son chef, un mélange étrange, aussi insupportable au commun des mortels que le fait de croquer dans une gousse d’ail pour passer le temps. Mais on parle d’une montagnarde qui n’a pas attendu la vie de samouraï pour en voir de toutes les couleurs.
Alors, Kazan, le supérieur direct d’Akula, ne dit rien et se contente de réprimer une larme alors qu’Akula a un vague souffle dans sa direction. Kazan a bien du mal à savoir ce qu’il y a de plus violent pour l’haleine entre l’ail cru, l’ail en saumure, le wasabi et la moutarde. En particulier lorsque sa capitaine favorite est simplement assise sur un muret à observer un duel au sabre et qu’elle mange un gros bol de…
De… De quoi d'ailleurs?
Kazan ne saurait pas trop dire, il a situé depuis un long moment le régime alimentaire d’Akula, mais il est toujours difficile pour lui de décrire ce qu’elle consomme tant il s’agit d’un plat quelconque arrosé d’ail. Que cela soit des légumes, des fèves, de la viande, du poisson ou qu’importe le céréale, il semble que sa capitaine tasse tout ça avec de l’ail et des oignons. Que dire, si ce n’est que c’est une fille sympa.
Mais ensuite, elle vous parle et à choisir entre subir un dojutsu uchiha ou le souffle acide d’Akula, il a vite choisi et ce sera l’illusion par conjonctivite.
Kazan a été jeté du haut d’une falaise, il a dû s’arracher un orteil noirci par le froid du Nord, on l’a transpercé plus d’une fois avec un sabre, souvent jusqu’à la garde, sans compter un mariage malheureux avec une nymphomane bipolaire qui aura demandé le divorce de trois coups de kanabo. Pourtant, jamais ces fléaux n’ont su lui tirer une larme, mais la gastronomie vue par la mineuse de charbon, oui.
Les gens normaux (à peu près tout le monde sauf Akula), mettent des gousses d’ail dans leur alimentation. Akula met des têtes d’ail. Lorsqu’elle a un jour convié Kazan et quelques autres officiers à venir manger chez elle, tous ont entendu la « tête d’ail » et ont attribué cette erreur à un reste de patois. Après tout, elle vient de loin, des montagnes.
Mais non, même dans les montagnes, chez les mineurs de fond qui s’oblitèrent la santé à respirer toutes sortes de poussières, une tête d’ail désigne bien la grappe de petites gousses.
Ainsi Kazan fut obligé de finir une casserole de… Il n’arrive plus à se souvenir, sa psyché n’a conservé à l’esprit que le visage larmoyant de ses subalternes alors qu’Akula semblait parfaitement heureuse de sa cuisine, quand bien même l’acidité du plat aurait pu trouer la casserole. Dans un sacrifice nécessaire, puisqu’il ne souhaitait pas désavouer la cuisine de sa subordonnée, il a dû finir le reste (toute la casserole).
Alors, depuis, il se méfie un peu lorsque sa tête blanche préférée commence à manger de l’ail. C’est toujours annonciateur d’un grand moment.
En particulier quand elle doit servir de plastron aux jeunes samouraïs et apprentis samouraïs qui testent les nouveaux sabres du festival dans des duels plus ou moins truqués pour certains, plus ou moins d’exercice pour d’autre.
« Chef ! Chef ! » S’exclame Akula et Kazan de fermer les yeux d’un air contrit pour dissimuler les larmes naissantes. « C’est à mon tour.
-Bonne chance Akula. » Déclare Kazan.
D’ordinaire les duels sont souvent des affaires de technique : qui maîtrise mieux le sabre détermine souvent le vainqueur. Mais face à Akula, l’on constate facilement qui achète du fer de qualité pour en faire un katana qui résiste à tout, et qui se contente d’une ferraille repliée trente fois pour avoir l’illusion d’une lame de qualité, mais qui se déformera au premier impact sur une armure.
Quand on ferraille face à Akula et sa manie de se générer un écu de cristal, on déchante vite lorsqu’on a un katana de mauvaise facture.
Kazan a un regard vers le sabre de sa subordonnée : ébréché en plusieurs endroits, rayé de partout, garde cruciforme, renforcé avec du cristal. En soit, il pourrait pardonner ces entorses à la tradition si ce n’était que ça.
Mais, quelque part, en voyant la poignée rose avec des cœurs bleus et attaché au pommeau, la petite chaînette avec un chibi-castor vert pétant, Kazan réprime une larme sans que l’ail n’ait besoin de jouer un rôle.
Il a un tressautement en entendant le « oh non », caractéristique d’une Akula qui vient de voir quelqu’un faire une bêtise. En l’occurrence, un samouraï qui mégote sur son sabre, frappe l’écu d’Akula un peu trop fort et la lame se casse en deux.
La foule se réduit au silence, toute l’attention est sur Akula et le malchanceux.
Bonne façon de débuter la fête de la forge.
Elle suscite la frayeur chez ses hommes et chez son chef, un mélange étrange, aussi insupportable au commun des mortels que le fait de croquer dans une gousse d’ail pour passer le temps. Mais on parle d’une montagnarde qui n’a pas attendu la vie de samouraï pour en voir de toutes les couleurs.
Alors, Kazan, le supérieur direct d’Akula, ne dit rien et se contente de réprimer une larme alors qu’Akula a un vague souffle dans sa direction. Kazan a bien du mal à savoir ce qu’il y a de plus violent pour l’haleine entre l’ail cru, l’ail en saumure, le wasabi et la moutarde. En particulier lorsque sa capitaine favorite est simplement assise sur un muret à observer un duel au sabre et qu’elle mange un gros bol de…
De… De quoi d'ailleurs?
Kazan ne saurait pas trop dire, il a situé depuis un long moment le régime alimentaire d’Akula, mais il est toujours difficile pour lui de décrire ce qu’elle consomme tant il s’agit d’un plat quelconque arrosé d’ail. Que cela soit des légumes, des fèves, de la viande, du poisson ou qu’importe le céréale, il semble que sa capitaine tasse tout ça avec de l’ail et des oignons. Que dire, si ce n’est que c’est une fille sympa.
Mais ensuite, elle vous parle et à choisir entre subir un dojutsu uchiha ou le souffle acide d’Akula, il a vite choisi et ce sera l’illusion par conjonctivite.
Kazan a été jeté du haut d’une falaise, il a dû s’arracher un orteil noirci par le froid du Nord, on l’a transpercé plus d’une fois avec un sabre, souvent jusqu’à la garde, sans compter un mariage malheureux avec une nymphomane bipolaire qui aura demandé le divorce de trois coups de kanabo. Pourtant, jamais ces fléaux n’ont su lui tirer une larme, mais la gastronomie vue par la mineuse de charbon, oui.
Les gens normaux (à peu près tout le monde sauf Akula), mettent des gousses d’ail dans leur alimentation. Akula met des têtes d’ail. Lorsqu’elle a un jour convié Kazan et quelques autres officiers à venir manger chez elle, tous ont entendu la « tête d’ail » et ont attribué cette erreur à un reste de patois. Après tout, elle vient de loin, des montagnes.
Mais non, même dans les montagnes, chez les mineurs de fond qui s’oblitèrent la santé à respirer toutes sortes de poussières, une tête d’ail désigne bien la grappe de petites gousses.
Ainsi Kazan fut obligé de finir une casserole de… Il n’arrive plus à se souvenir, sa psyché n’a conservé à l’esprit que le visage larmoyant de ses subalternes alors qu’Akula semblait parfaitement heureuse de sa cuisine, quand bien même l’acidité du plat aurait pu trouer la casserole. Dans un sacrifice nécessaire, puisqu’il ne souhaitait pas désavouer la cuisine de sa subordonnée, il a dû finir le reste (toute la casserole).
Alors, depuis, il se méfie un peu lorsque sa tête blanche préférée commence à manger de l’ail. C’est toujours annonciateur d’un grand moment.
En particulier quand elle doit servir de plastron aux jeunes samouraïs et apprentis samouraïs qui testent les nouveaux sabres du festival dans des duels plus ou moins truqués pour certains, plus ou moins d’exercice pour d’autre.
« Chef ! Chef ! » S’exclame Akula et Kazan de fermer les yeux d’un air contrit pour dissimuler les larmes naissantes. « C’est à mon tour.
-Bonne chance Akula. » Déclare Kazan.
D’ordinaire les duels sont souvent des affaires de technique : qui maîtrise mieux le sabre détermine souvent le vainqueur. Mais face à Akula, l’on constate facilement qui achète du fer de qualité pour en faire un katana qui résiste à tout, et qui se contente d’une ferraille repliée trente fois pour avoir l’illusion d’une lame de qualité, mais qui se déformera au premier impact sur une armure.
Quand on ferraille face à Akula et sa manie de se générer un écu de cristal, on déchante vite lorsqu’on a un katana de mauvaise facture.
Kazan a un regard vers le sabre de sa subordonnée : ébréché en plusieurs endroits, rayé de partout, garde cruciforme, renforcé avec du cristal. En soit, il pourrait pardonner ces entorses à la tradition si ce n’était que ça.
Mais, quelque part, en voyant la poignée rose avec des cœurs bleus et attaché au pommeau, la petite chaînette avec un chibi-castor vert pétant, Kazan réprime une larme sans que l’ail n’ait besoin de jouer un rôle.
Il a un tressautement en entendant le « oh non », caractéristique d’une Akula qui vient de voir quelqu’un faire une bêtise. En l’occurrence, un samouraï qui mégote sur son sabre, frappe l’écu d’Akula un peu trop fort et la lame se casse en deux.
La foule se réduit au silence, toute l’attention est sur Akula et le malchanceux.
Bonne façon de débuter la fête de la forge.
Re: Akula brise-lame. [EVENT - Libre] - 23.11.24 15:02
La fête de la forge. Cet événement apprécié par tous les amateurs d'artisanat et autres férus d'enclumes. La capitale est en pleine effervescence ! Un brouhaha résonne jusque dans la montagne rouge, mêlant bruits de métal qui s'entrechoquent, de foule et crépitement de forges fumantes. Les rues principales sont noires de monde venant des quatre coins de la nation de Wa. Des stands d'armes et armures en tous genres, des échoppes de ravitaillement, des petites arènes de démonstrations et même des stands animaliers. Il y en avait pour tous les goûts. Des gens de toutes classes sociales étaient présents, des simples acheteurs modestes aux plus grosses fortunes du pays, déambulant dans leurs chaises à porteur ornées de pierres précieuse. En tant qu'artisan, c'était le meilleur moment pour faire découvrir son art et faire de bonnes affaires.
Même les deux "Shinigamis" se mêlent au peuple et déambulent dans les rues. Les gens s'écartent à leur passage en s'inclinant respectueusement pour les saluer et présenter leurs hommages. Certains artisans n'hésitent pas à leur proposer des mets raffinés, d'autres présentent leurs armes les plus belles afin d'avoir peut-être l'honneur de vendre une de leurs créations à de hauts dirigeants. Malgré tout, une effervescence se forme peu à peu autour d'Itachi et Nobu. C'est un moment que Nobu redoute par-dessus tout, car c'est dans ce genre de mouvement de foule que des accidents peuvent arriver, voir même des tentatives d'assassinat. Malgré la tension qui règne dans l'esprit du "Shinigami de jais", participer à cet évènement le ravi. Il a toujours été féru de lame et d'équipement de combat. Ses yeux scrutaient la foule mais aussi les nombreux stands, à la recherche d'une perle rare à ajouter dans sa collection personnelle d'armes, armures et trophées de Yokais vaincu. C'est l'une de ses rares passions. Sa demeure ressemble d’ailleurs plutôt à une chambre d'exposition qu’à une vraie maison. C'est pourquoi il a engagé une intendante afin de veiller sur ses trésors.
Du haut de ses deux mètres, le conseillé voyait loin dans la foule, analysant les moindres mouvements, les moindres regards. Son rôle était important pour lui. Protéger l'un des deux êtres qui lui était le plus cher faisait entièrement partir de sa vie. Il donnerait, sans hésitations, sa vie pour son Shogun. Mais cet événement réveillait néanmoins en lui une excitation particulière. Adorant les belles pièces d'artisanat, il était partagé entre la protection d'Itachi et la recherche de beaux items ou équipements. Un étal attira son attention tout particulièrement. Simple, modeste, avec seulement deux établis et deux présentoirs. Il reconnut l'homme qui lui avait vendu il y a quelques années un superbe couteau décoratif des plus originaux, fait de jais, d'argent et d'or. Une vraie merveille. Nobu salua l'orfèvre chaleureusement. L'homme d'âge mûr les reconnu immédiatement et s'inclinant humblement en les remerciant pour leur attention. Le moment n'était pas aux emplettes pour le samouraï masqué, mais il prit le temps de regarder rapidement les présentoirs afin de vérifier qu'une nouvelle pépite ne l'attendait pas. Mais rien ne fit chavirer son cœur comme sa dernière trouvaille. Néanmoins, l'artisan lui fit signe de repasser plus tard si il en avait le temps, afin qu'il lui montre une nouvelle collection sous-scellé. Nobu acquiesça d'un signe de tête et repris son activité principale, la surveillance de la foule.
Ils arrivèrent en suite devant une arène de démonstration bien joliment décorée. C'était la place principale des exercices de sabres. Lieux où les amateurs de combats au katana se regroupaient pour admirer ou même participer à des séances d'entraînements ou de duels pour tester leurs nouvelles acquisitions. Une forte odeur d'ail flottait dans l'air, ce qui ne manqua pas d'être remarqué par le géant au nez fin. Soudain, un bruit reconnaissable entre mille pour un sabreur résonna dans la rue. Une lame venait de se briser. Les têtes étaient toutes tournées vers l'arène et les "Shinigamis" furent tout deux agréablement surpris de reconnaître la capitaine qui avait effectué une mission de recherche pour eux, il y a peu. Ils avaient pu constater son talent de détective mais n'avait pas pût vraiment voir ses capacités au combat. Le moment semblait s'y prêter. Ils s'avancèrent et fût accosté par l'organisateur de ce "stand" qui les invita humblement à prendre place sur les sièges d'honneur. Une sorte de cabine encadrée ou étaient déjà assis des politiciens et Daimyos de haut-rang. Tous se saluèrent, même Itachi, qui n'était pas friand de ces courbettes, car il avait conscience de l’importance de ces conventions sociales. Il savait aussi que Nobu, lui, aimait beaucoup toutes ces festivités, malgré son air rude et ténébreux, dissimulant une profonde âme d'enfant. Il joua le jeu et prit place dans les "tribunes". Une garde rapprochée bordait leur zone privée, permettant à Nobu de se relaxer un peu et de réduire son attention aux échanges devant lui. L'occasion d'en apprendre plus sur cette capitaine talentueuse.
Re: Akula brise-lame. [EVENT - Libre] - 25.11.24 11:03
Kazan ne dit rien, il observe la foule qui a un cri de surprise en voyant le katana (ou plutôt, le morceau de ferraille mal forgé) se fendre en deux contre un bouclier de cristal.
S’il n’est pas artisan, par un nombre important d’expériences malheureuses, il sait à quel point la lame d’un sabre peut-être délicate et sa résistance aux chocs, infiniment faible.
L’apprenti samouraï qui a mégoté sur la qualité de sa lame s’incline en bredouillant une excuse, puis ramasse son fer et disparaît dans la foule, trop gêné pour continuer le duel. En un sens c’est pour le mieux, un combattant est protégé par son arme, si les économies de bout de chandelles ne le dérangent pas, Kazan ne comprend pas ce besoin impérieux de rogner sur le katana.
Le chef samouraï imite sa capitaine qui s’incline devant son shogun et son conseiller, de l’autre côté, dans l’arène, émerge une nouvelle candidate à la bataille. Tout le contraire de son prédécesseur.
Une femme de taille moyenne, au regard de feu et à la chevelure anthracite, les épaules larges pour une fille de son gabarit, les mains calleuses malgré des jointures vierges de toute cicatrice. La peau blanche, avec des traces de brûlure sur une joue, vestige d’une giclée d’étincelle qui peine à cicatriser.
Vêtue d’un kimono gris tout ce qu’il y a plus ordinaire, le sabre à sa ceinture se fait l’objet de toutes les attentions. Un peu plus long que la moyenne, avec une courbure qui s’accentue drastiquement à la fin en une pointe acérée. Une arme de guerre plus que de cérémonie et à en juger par l’épaisseur du métal, assez résistante pour cabosser une armure ou trancher les jarrets d’un cheval.
En particulier avec cette pointe qui doit pouvoir trouver le cœur d’un samouraï malgré l’obstacle d’une cuirasse.
« Furude Saki, fille de Furude Takeshi. » Déclare calmement la nouvelle concurrente, « présente pour tester l’arme entre mes mains. »
Elle s’incline et souffle une dernière fois un gros morceau de gomme rose, avant d’avoir un souffle couleur fraise qui annonce la prochaine remarque.
« Si je ne suis pas à la hauteur pour triompher d’une capitaine samouraï, j’ai foi en mon sabre pour défaire le cristal et toutes les autres armes qu’un samouraï peut brandir à la guerre. »
Akula sourit de toutes ses dents avec une joie presque enfantine, cela annonce d’un duel plein d’enthousiasme après l’accident qui survint au précédent.
« Alors, tâchons de faire bonne impression, car un regard expert et plein d’inquisition nous juge. » Annonce la capitaine samouraï et à la fille de forgeron d’opiner du chef.
L’une tourne les talons pour s’incliner bien bas en direction du shogun et de son conseiller, l’autre de faire de même, mais dans une direction inverse pour saluer la maître d’arme d’un de plus prestigieux dojo de l’Empire.
La foule a un rire devant le quiproquo.
La maître d’arme reste impassible et acquiesce cette marque de respect d’un bref signe de tête.
Kazan a un roulement d’yeux au ciel devant ce malentendu, puis les deux adversaires qui se retournent pour saluer l’autre autorité qu’ils ont loupé la première fois. Il tape l’épaule de son aide de camp et se contente d’un laconique, « Irie, s’il te plaît, amène-moi le râtelier d’arme s’il te plaît.
-Le râtelier d’arme chef ? » Hésite son second, un biffin bien bâti, vif d’esprit et volontaire, mais parfois un peu trop terre à terre pour le laconisme de Kazan.
« Oui. Je parle du meuble, avec ce qu’il contient. » Il ne rajoute rien de plus et ne commente pas lorsqu’il entend les grognements de son fidèle spadassin en train de traîner une demi-armurerie jusqu’à lui.
Dans l’arène, les choses sérieuses commencent.
Akula cogne vite et avec précision, dans des angles perturbants et qui justifient les 360° degrés du rapporteur. On y rajoute un cardio hors norme et cela donne des frappes parfois très directes, très techniques, qui ne manquent pas d’impact. Mais aussi des attaques qui sortent manifestement de nulle part, qui viennent des airs et semblent avoir la force d’une météorite, ou au contraire des saltos dont jaillissent une frappe vers les jambes.
Néanmoins, Akula garde son rôle de plastron à l’esprit et si certaines attaques sont vicieuses, elles sont là pour être impressionnantes plus que dévastatrices. Elles effleurent à peine son adversaire et surtout, elles sont trop consommatrices en énergie pour que cela soit le gros du combat.
Le sabre de Saki la forgeronne est plus proche du falx que du katana. Là où on peut parer et dévier un katana, un falx reste une arme qui transforme une taillade en estoc. La lame de fer qui se termine en croc de loup empêche certaines parades et transpercerait sans mal une armure de samouraï. La spadassin doit retourner aux fondamentaux et convoquer son écu de cristal pour parer les attaques qui parviennent à ébrécher le bouclier d’émeraude.
L’architecture du katana-falx est pour le moins brutal : un côté tranchant comme une lame de rasoir, l’autre dans un fer doux qui ferait un bon croissant de hache et un cœur dense pour absorber les vibrations.
Assez pour briser le katana d’Akula qui a tout vu tout fait. Le métal vole en éclat avec le cristal tandis que le falx de Saki ne présence aucune ébréchure malgré la violence des impacts répétés.
A en juger par l’engourdissement manifeste dans les mains de Saki, la poignée peine à éponger les vibrations des chocs qui se réverbèrent dans ses bras.
L’outil est parfait, mais son utilisatrice manque d’expérience.
La spadassin hausse les épaules, le combat est loin d’être terminé. Elle fait signe à son chef qui lui tend une lance.
On y retourne, cette fois-ci à la lance. Encore une fois Akula domine, mais le falx encaisse sans broncher puis triomphe du yari de la samouraï.
Kazan lui lance un imposant no-dachi. Toujours la même expertise, toujours le fer qui flanche en premier.
Akula a un geste pour obtenir une nouvelle arme, mais rien ne vient si ce n’est un soupir de son chef qui secoue la tête d’un air plus contrit que d’habitude. Il hésite une seconde à lui lancer son immense kanabo, mais comme le dit l’adage, on ne donne pas le kanabo à un oni. Qui plus est, la forgeronne a déjà réussi son test avec brio, le…
Katana ? Falx ? Faux de guerre ?
Son sabre pointu a déjà eu raison de plusieurs armes de guerre sans montrer le moindre signe d’usure, c’est ce qui compte.
« Ce sera suffisant. » Déclare Kazan en jetant un coup d’œil à la maître d’arme dans la foule qui a un hochement de tête approbateur. « Furude, vous devriez aller vous débarbouiller, votre endurance n’égale pas votre fer. Akula… S’il-te-plaît ne… » Trop tard, la capitaine samouraï est déjà en train de reconstituer son sabre rouillé et enrichi de cristal.
Soupir de désarroi chez le samouraï au kanabo.
Kazan a une moue songeuse tandis qu’un assistant passe le balai dans l’arène pour évacuer les plus gros débris de lance et de no-dachi.
Il sent une réaction des grands chefs ou au contraire, de la maître d’arme en balade.
S’il n’est pas artisan, par un nombre important d’expériences malheureuses, il sait à quel point la lame d’un sabre peut-être délicate et sa résistance aux chocs, infiniment faible.
L’apprenti samouraï qui a mégoté sur la qualité de sa lame s’incline en bredouillant une excuse, puis ramasse son fer et disparaît dans la foule, trop gêné pour continuer le duel. En un sens c’est pour le mieux, un combattant est protégé par son arme, si les économies de bout de chandelles ne le dérangent pas, Kazan ne comprend pas ce besoin impérieux de rogner sur le katana.
Le chef samouraï imite sa capitaine qui s’incline devant son shogun et son conseiller, de l’autre côté, dans l’arène, émerge une nouvelle candidate à la bataille. Tout le contraire de son prédécesseur.
Une femme de taille moyenne, au regard de feu et à la chevelure anthracite, les épaules larges pour une fille de son gabarit, les mains calleuses malgré des jointures vierges de toute cicatrice. La peau blanche, avec des traces de brûlure sur une joue, vestige d’une giclée d’étincelle qui peine à cicatriser.
Vêtue d’un kimono gris tout ce qu’il y a plus ordinaire, le sabre à sa ceinture se fait l’objet de toutes les attentions. Un peu plus long que la moyenne, avec une courbure qui s’accentue drastiquement à la fin en une pointe acérée. Une arme de guerre plus que de cérémonie et à en juger par l’épaisseur du métal, assez résistante pour cabosser une armure ou trancher les jarrets d’un cheval.
En particulier avec cette pointe qui doit pouvoir trouver le cœur d’un samouraï malgré l’obstacle d’une cuirasse.
« Furude Saki, fille de Furude Takeshi. » Déclare calmement la nouvelle concurrente, « présente pour tester l’arme entre mes mains. »
Elle s’incline et souffle une dernière fois un gros morceau de gomme rose, avant d’avoir un souffle couleur fraise qui annonce la prochaine remarque.
« Si je ne suis pas à la hauteur pour triompher d’une capitaine samouraï, j’ai foi en mon sabre pour défaire le cristal et toutes les autres armes qu’un samouraï peut brandir à la guerre. »
Akula sourit de toutes ses dents avec une joie presque enfantine, cela annonce d’un duel plein d’enthousiasme après l’accident qui survint au précédent.
« Alors, tâchons de faire bonne impression, car un regard expert et plein d’inquisition nous juge. » Annonce la capitaine samouraï et à la fille de forgeron d’opiner du chef.
L’une tourne les talons pour s’incliner bien bas en direction du shogun et de son conseiller, l’autre de faire de même, mais dans une direction inverse pour saluer la maître d’arme d’un de plus prestigieux dojo de l’Empire.
La foule a un rire devant le quiproquo.
La maître d’arme reste impassible et acquiesce cette marque de respect d’un bref signe de tête.
Kazan a un roulement d’yeux au ciel devant ce malentendu, puis les deux adversaires qui se retournent pour saluer l’autre autorité qu’ils ont loupé la première fois. Il tape l’épaule de son aide de camp et se contente d’un laconique, « Irie, s’il te plaît, amène-moi le râtelier d’arme s’il te plaît.
-Le râtelier d’arme chef ? » Hésite son second, un biffin bien bâti, vif d’esprit et volontaire, mais parfois un peu trop terre à terre pour le laconisme de Kazan.
« Oui. Je parle du meuble, avec ce qu’il contient. » Il ne rajoute rien de plus et ne commente pas lorsqu’il entend les grognements de son fidèle spadassin en train de traîner une demi-armurerie jusqu’à lui.
Dans l’arène, les choses sérieuses commencent.
Akula cogne vite et avec précision, dans des angles perturbants et qui justifient les 360° degrés du rapporteur. On y rajoute un cardio hors norme et cela donne des frappes parfois très directes, très techniques, qui ne manquent pas d’impact. Mais aussi des attaques qui sortent manifestement de nulle part, qui viennent des airs et semblent avoir la force d’une météorite, ou au contraire des saltos dont jaillissent une frappe vers les jambes.
Néanmoins, Akula garde son rôle de plastron à l’esprit et si certaines attaques sont vicieuses, elles sont là pour être impressionnantes plus que dévastatrices. Elles effleurent à peine son adversaire et surtout, elles sont trop consommatrices en énergie pour que cela soit le gros du combat.
Le sabre de Saki la forgeronne est plus proche du falx que du katana. Là où on peut parer et dévier un katana, un falx reste une arme qui transforme une taillade en estoc. La lame de fer qui se termine en croc de loup empêche certaines parades et transpercerait sans mal une armure de samouraï. La spadassin doit retourner aux fondamentaux et convoquer son écu de cristal pour parer les attaques qui parviennent à ébrécher le bouclier d’émeraude.
L’architecture du katana-falx est pour le moins brutal : un côté tranchant comme une lame de rasoir, l’autre dans un fer doux qui ferait un bon croissant de hache et un cœur dense pour absorber les vibrations.
Assez pour briser le katana d’Akula qui a tout vu tout fait. Le métal vole en éclat avec le cristal tandis que le falx de Saki ne présence aucune ébréchure malgré la violence des impacts répétés.
A en juger par l’engourdissement manifeste dans les mains de Saki, la poignée peine à éponger les vibrations des chocs qui se réverbèrent dans ses bras.
L’outil est parfait, mais son utilisatrice manque d’expérience.
La spadassin hausse les épaules, le combat est loin d’être terminé. Elle fait signe à son chef qui lui tend une lance.
On y retourne, cette fois-ci à la lance. Encore une fois Akula domine, mais le falx encaisse sans broncher puis triomphe du yari de la samouraï.
Kazan lui lance un imposant no-dachi. Toujours la même expertise, toujours le fer qui flanche en premier.
Akula a un geste pour obtenir une nouvelle arme, mais rien ne vient si ce n’est un soupir de son chef qui secoue la tête d’un air plus contrit que d’habitude. Il hésite une seconde à lui lancer son immense kanabo, mais comme le dit l’adage, on ne donne pas le kanabo à un oni. Qui plus est, la forgeronne a déjà réussi son test avec brio, le…
Katana ? Falx ? Faux de guerre ?
Son sabre pointu a déjà eu raison de plusieurs armes de guerre sans montrer le moindre signe d’usure, c’est ce qui compte.
« Ce sera suffisant. » Déclare Kazan en jetant un coup d’œil à la maître d’arme dans la foule qui a un hochement de tête approbateur. « Furude, vous devriez aller vous débarbouiller, votre endurance n’égale pas votre fer. Akula… S’il-te-plaît ne… » Trop tard, la capitaine samouraï est déjà en train de reconstituer son sabre rouillé et enrichi de cristal.
Soupir de désarroi chez le samouraï au kanabo.
Kazan a une moue songeuse tandis qu’un assistant passe le balai dans l’arène pour évacuer les plus gros débris de lance et de no-dachi.
Il sent une réaction des grands chefs ou au contraire, de la maître d’arme en balade.
Re: Akula brise-lame. [EVENT - Libre] - 27.11.24 0:32
Akula Brise-Lame
Automne 1600
D'ordinaire, Takarasagi pouvait devenir presque guillerette lorsque les jours s'allongeaient, mais cette journée d'automne semblait se teinter d'orage sous le regard améthyste de l'Intendante. En sa présence et dans son sillage, le silence habituel de la demeure se faisait pesant. Sa frustration se répercutait sur les murs dénués de vie alors que ses doigts dansaient nerveusement le bois du bureau. Là, soigneusement parée comme à son habitude, la vipérine relisait encore et encore le parchemin lui faisant face. Toute cette tension pour une missive qu'elle avait pourtant patiemment attendue.
Un soupir traversa ses lèvres. Finalement, après avoir longuement contemplé la possibilité de falsifier le document, elle releva les yeux et saisit son pinceau. Pour tout œil novice, l'ordre de paiement ressemblait aux centaines d'autres qu'elle avait déjà pu ratifier, mais celui-ci lui posait un problème. Contrairement aux commandes à sa portée, le montant réclamé nécessitait l'autorisation du maître des lieux brillant - pour ne pas changer - par son absence.
Délicatement, elle sécha les documents et les enferma dans une pochette de cuir, puis passa par ses appartements afin de se vêtir de manière plus approprié. Son kimono d'intérieur n'était pas assez chaud pour la saison et sa neutralité n'en faisait pas un vêtement suffisamment habillé pour se glisser dans les rues de la capitale pendant les festivités ayant cours. Hors de question de se faire prendre de haut pendant sa quête et de souffrir de ralentissements inutiles. Avec dextérité, elle ajusta les plis du haori frappé du kamon du clan Chinoike. Ce faisant, elle contempla ses mains abimées. Celles-ci trahissaient sa déchéance vis-à-vis de cette famille, mais elle saurait donner le change en les dissimulant dans ses manches.
Sur son chemin, l'Intendante donna ses ordres et prévint les gardes de sa sortie. À cause de la quasi inexistence de Nobu entre ces murs, Takarasagi régnait sur la demeure et en avait réduit les effectifs au strict minimum. Tous se référaient à sa personne. Cette dynamique que tout autre daimyo pouvait juger à l'encontre des traditions, la kunoichi l'embrassait avec ferveur. Qu'importait l'image que cela donnait d'elle, cette maison était sienne.
Une fois dehors, ce fut cependant à pied et sans escorte qu'elle se glissa dans les allées du festival. Plus à l'aise ainsi, la demoiselle connaissait les lieux au point de se diriger les yeux fermés et profiter de l'agitation pour étendre son esprit aux badauds croisant sa route. L'image mentale du colosse ou du shogun devait être forte pour ce public, le moindre passage remarqué enrichissait sa perception et guidait les pas de l'intrigante vers une tribune dominant une fort jolie passe d'arme.
Takarasagi n'était pas friande de la fête en elle-même, mais assister à l'inventivité des forgerons nourrissaient ses exsanguinations à l'abri des yeux indiscrets. Le spectacle la fit ralentir et retint son attention comme elle s'approchait. Il y avait là une silhouette familière et découvrir enfin son pouvoir méritait bien qu'elle se concentra sur elle pendant les quelques minutes que dura cet affrontement - si l'on pouvait le qualifier comme tel. Pourtant, Michi était professionnelle avant tout, elle profita de l'accalmie pour s'arracher à sa contemplation d'Akula et chercher des yeux Nobu.
Evidemment qu'il n'était pas assez grand et nécessitait ce traitement de faveur. Bien sûr qu'il était trop intéressé par l'arène et le Shogun pour se rendre compte qu'elle avait besoin de lui. Plus déterminée, elle se fraya un chemin parmi les spectateurs sans la moindre difficulté et approcha de la tribune avec assurance jusqu'à se faire barrer la route.
"Je vous prie de m'excuser, engagea-t-elle. Pourriez-vous prévenir Nobu-sama de mon arrivée ? Je suis...
- Il n'attend personne, coupa l'homme sans aucune délicatesse. Remballe ta bile et ta marchandise et retourne à ton étal attendre ta chance comme les autres.
- Il y a méprise, je ne...
- Ne me suis-je pas fait comprendre ? Eloigne-toi avant que je devienne véritablement désagréable.
Stoïque, Takarasagi affronta du regard le garde, silencieuse à l'image du prédateur ornant son bras.
- Allez prévenir Nobu-sama que Chinoike Takarasagi doit s'entretenir avec lui, articula-t-elle sans ciller."
Pour toute réponse, le militaire obtus saisit la manche de l'inconvenante et tenta de lui faire faire demi-tour. Elle-même résista et, jetant un regard à la cause indirecte de tout ceci, prit pour cible son esprit dans lequel elle fit retentir sa voix "Votre assistance serait la bienvenue". Malheureusement, sa force était dérisoire face à celle de son assaillant et l'Intendante fut repoussée. Sous l'impulsion, elle perdit l'équilibre et tomba en serrant contre elle ses précieux documents.
Consciente de ce qu'il se passait, elle prit un instant pour rassembler ses esprits et laissa à la foule tout le loisir de chuchoter sur la scène s'étant déroulée sous leurs yeux.
Re: Akula brise-lame. [EVENT - Libre] - 30.11.24 12:48
La maître d’arme a un sourire presque carnassier, pétillant d’approbation alors qu’elle s’avance pour défier une capitaine qui a fait un excellent plastron jusqu’à présent. Le festival des sabres est toujours l’occasion de tester les officiers qui se prêtent au jeu et…
Et un samouraï derrière-elle renverse une servante que la maître d’arme reconnaît, tout comme Akula. Ou plutôt, comprend.
Non pas qu’Akula et la mystérieuse violette soient proches, simplement, elles sont du milieu et il y a parfois des éléments discrets qui permettent d’identifier certaines… Aptitudes, communes aux gens qui servent l’Empire. Si la capitaine ne saurait déterminer avec précision la manière dont elle sert, il suffit de voir l’assurance avec laquelle elle s’exclame et la paperasse qui tombe lentement au sol pour comprendre que ce n’est pas qu’une simple gratte papier de l’administration.
La maître d’arme consulte Akula d’un regard, pointant un doigt discret vers le garde et la capitaine samouraï d’opiner du grand chef, parce qu’Akula est une femme pleine de caractère. Elle approuve la taloche à venir.
Elle se retient de sourire en voyant la maître d’arme se signaler auprès du samouraï, lui expliquer la mésentente, puis de balancer une petite claque derrière la nuque pour marquer le coup.
La mystérieuse fonctionnaire peut librement accéder au seigneur tandis que la maître d’arme peut avoir son duel sans personne pour lui voler le plaisir d’avoir un auditoire entièrement consacré à son fer.
Comment décrire la bretteuse devant-elle ?
Une grande femme venue des montagnes, aux longs cheveux noirs comme du charbon avec un regard ambré quoique monophtalme, un cache-œil dissimule ce qui reste du droit, mais surtout, sur ses lèvres un sourire enthousiaste, qui instille une vague méfiance chez Akula. Pourtant, rien dans son allure ne laisse présager une sabreuse de renom : rare sont les maître d’armes qui se contentent de vêtement gris bien ajustés, presque anonymes tant il est difficile d’identifier l’héraldique de son école.
Rares sont les femmes qui ont un dojo et moins fréquentes encore sont celles qui la compétence digne de leur orgueil, même si l’on pourrait dire ça de tous les maître ayant un dojo. Le no-dachi à sa ceinture vient d’une des meilleures forges de la région et contrairement à d’autres candidats qui ont exprimé une certaine nervosité, elle ne semble pas inquiète de l’exercice qui va suivre.
« Masami Kivari de l’école Hyōhō niten ichi ryū, actuelle maître d’arme du dojo de feu mon maître, Hangaku Gozen. » L’école de la stratégie des deux cieux comme une terre, un style de sabre qui forme des élèves déjà formés, réservé aux experts. Place l’emphase sur le double sabre et plus généralement toutes les longueurs de lame, pour ferrailler en toutes circonstances. La légende veut qu’Hangaku Gozen, l’ancienne détentrice du dojo, ait massacré à coup de rame son grand rival lors d’un duel au sabre, un exploit qui a donné une grande notoriété à l’école.
Difficile de faire plus crédible que d’être l’étudiante d’Hangaku Gozen et d’avoir pris sa relève.
Masami s’incline bien bas pour une personne de son rang et prestige, un salut qu’Akula rend avec une certaine appréhension, tant elle brille par sa maîtrise du sabre.
« Odawara Akula, étudiante de l’école du kenjutsu kyokushin, » les plus vraies techniques de combat au sabre, celles qui se rapprochent le plus de la vérité. « Disciple d’Akira Busujima.
-Une élève d’Akira, » se réjouit la maître d’arme avec un sourire bienveillant, presque complice, « je comprends mieux pourquoi je ne vous ai jamais vu aux démonstrations d’enchaînements. Voilà une école très concrète. »
Elle a un hochement de tête approbateur, puis de son fourreau, tire une longue lame qui semble acérée comme un rasoir et Akula déglutit en dégainant son sabre.
Alors, la maître d’arme prend la parole.
« D’abord sans énergie mystique, ensuite, nous rajouterons l’essence de ce qui fait un samouraï. » Une déclaration qui se ponctue d’une taillade large, facile à esquiver.
Le premier assaut est un combat simple. Des attaques télégraphiées, imprécises, un échauffement pour se mettre en jambe puis une fois que tout le monde est préparé, des frappes plus précises, moins directes, avec des feintes. Ensuite on rajoute un jeu de jambe qui se complexifie au fur et à mesure, avant d’assaisonner avec des jeux de distance. Piquer les mains, toucher un avant-bras durant une esquive.
Une fois qu’on a cerné son adversaire, on diminue la distance : ce qui justifiait un pas en arrière ne motive plus qu’un mouvement de tête, on dévie avec délicatesse et on pare sans craindre le fer de l’autre.
« Bien. » Déclare la maître d’arme. « Maintenant, avec le chi. »
Akula a une grande inspiration en se reculant, consciente de la tempête à venir.
« La mort par mille coupures. » Annonce une Masami pleine de zen, puis de s’élancer à la bataille.
Son no-dachi disparaît, tout comme le bras qui le tient. L’ensemble devient un flou bruyant, qui soulève un nuage de poussière alors que devant-elle le sol se recouvre d’entailles.
Mille coupures, un concept très simple : concentrer tout son chakra dans un seul bras et porter tous les coups de taille que l’on peut, sans avoir égard de la précision ou de la subtilité. La quantité de frappes au détriment de la précision ou de la pénétration.
Akula se prête au jeu et frappe à son tour. La technique nécessite une attention constante pour ne pas se griller les canaux de circulation. Les frappes sont impossibles à voir, tout se fait à l’instinct dans le vacarme des sabres qui s’entrechoquent. La capitaine peine à suivre la cadence. C’est trop, sa tête va finir par exploser tant il y a de pression.
Il suffit de voir la poussière soulevée pour comprendre que des deux côtés, certains coups ne touchent même pas.
Subtilité : zéro.
Efficacité : massive si on s’en réfère aux étincelles qui se forment.
L’assaut s’arrête lorsque le sabre d’Akula vole hors de ses mains et qu’elle le rattrape in-extremis.
La maître d’arme a un hochement de tête satisfait et recule de quelques pas, toujours en tenant son no-dachi d’une seule main. Le métal est rayé, mais il a tenu le choc et c’est bon signe.
Les mille coupures ont été comparées à toute sorte d’outils : un hachoir à viande, une meule à grain, un moulin à eau, un brise-lame aussi. Cela paraît assez rationnel quand on se rend compte que la technique a été inventée pour usage avec un kanabo à l’origine, puis un jour, un fou furieux a décidé que laisser son bras convulser en manipulant une lame était une bonne idée.
Ce n’est pas rare que les jeunes samouraïs se blessent avec cette technique.
« Maintenant l’épée en serpent. » et Akula de serrer les dents en voyant la nouvelle technique de son adversaire. Son no-dachi se met à onduler comme un serpent. Littéralement. Le métal devient un serpentin qui oscille par vague en défiant toute logique. L’illusion d’optique est parfaite et Akula ne peut s’empêcher d’avoir un soupir de désarroi lorsque la maître d’arme reprend, « tu dois connaître la méthode : faire vibrer le bras pour faire donner l’impression que la lame ondule quand elle se contente d’osciller de haut en bas.
-En effet. Je connais le truc. » C'est normalement une illusion d'optique qu'on utilise avec une plume ou une mine de plomb, pour faire rire.
Pourtant, ça n’empêche pas la capitaine samouraï de changer de main afin d’économiser ses forces et elle aussi, de faire onduler son sabre.
Affronter une épée en serpent est tout sauf agréable. C’est un exercice de lecture du corps plus qu’autre chose : on se réfère à la posture de l’adversaire, on en déduit le type de frappe possible, on pare en conséquence. Les yeux ne doivent pas regarder la lame. Si l’on se fie à ce que l’on voit, Masami aurait déjà dû être décapitée il y a trois attaques de cela. Akula serait sans jambes ni bras.
Ultimement, c’est un exercice de sang-froid : les attaques sont extrêmement basiques, mais l’instinct de survie rend extrêmement stressant les assauts. On a envie de réagir en se protégeant de ce que l’on voit, plutôt de faire confiance à son sabre et à son art. Lorsque les lames serpentent, il n’y a que trois choses qui comptent pour un sabreur : son habilité, son fer et sa foi.
Akula survit à l’exercice et c’est déjà une grande réussite. Elle profite d’une pause de la maître d’arme et d’un hochement de tête approbateur pour essuyer son front d’un revers de menace, tandis que son adversaire ne montre aucune fatigue.
« Akula, m’accordes-tu un moment pour échauffer le cou ? » Demande Masami avec toute la politesse du monde, « je n’ai pas envie de finir la journée avec un torticolis. »
La capitaine accepte d’un signe de tête avant d’attendre.
Elle n’a pas encore le niveau pour la technique qui va suivre et se prépare à l’impact.
L’assaut commence doucement, de manière un peu saugrenue même : Masami élance sa tête de gauche à droite, tel un balancier.
Puis elle se met à trottiner vers le côté d’Akula, toujours en balançant de la tête.
Ensuite elle prend en vitesse et abuse des lois de la physique.
Hangaku Gozen, dans son immense expertise, appelait ça « l’escrime parallèle au sol » et étrangement, même cela paraît encore trop vague pour l’étrangeté de la technique.
Très simplement, la maître d’arme s’élance à pleine vitesse, puis profite de la force centrifuge et de la force centripète pour adopter une posture non-conventionnelle. Dans le cas précis : attaquer à ras du sol, selon des angles qu’aucun manuel d’escrime n’a jamais anticipé, pour caser des frappes normalement impossibles.
En général, on couple avec ça un énorme travail sur les jambes et les bras pour sauter haut et avoir un style alternatif quasi-aérien.
Son chef, Kazan, avait nommé l’ensemble le style « la-gravité-est-une-suggestion ».
Esquiver un sabre qui court à ras-du-sol et manque de vous découper en deux, est aussi effrayant que perturbant.
Cette frappe est aussi frelatée que le reste, bordel !
Akula esquive ou encaisse : un coup de tête à hauteur du tibia, un coup de genou à l’estomac en même temps qu’une estocade au sabre derrière la nuque et enfin, une taillade au sabre vers le pied en simultané d’un coup de botte au menton.
Elle n’a plus assez de sang-froid pour comprendre la clef de nuque volante, le hammer-kick tête en bas qui manque de lui taper dans les reins ou le coup de coude à hauteur de la rotule. C’est trop.
Akula repense à son chef, Kazan et à son immense pragmatisme.
« Il faut souffrir d’au moins deux maladies mentales pour inventer une technique qui correspond au style de son école. Alternativement, enfreindre une loi de la physique. »
Elle lève son sabre pour se préparer à un dernier assaut, à bout de souffle, trempée de sueur et au bord de l’effondrement, mais la maître d’arme secoue la tête.
« Cela suffira pour aujourd’hui. »
La foule applaudit la démonstration.
Akula a un long soupir de soulagement, être un plastron n’est pas de tout repos.
Le pire ? Masami n’a pas montré les techniques les plus incohérentes du dojo : les rumeurs parlent d’accélération-décélération incroyables, de frappes tourbillonnantes et surtout, de la combinaison de plusieurs de ses techniques en même temps.
La capitaine samouraï se rapproche de l’estrade pour attraper sa gourde et prendre une gorgée d’eau bien mérité.
En espérant que la demoiselle violette s’en sorte mieux de son côté et que les chefs soient contents des démonstrations.
Et un samouraï derrière-elle renverse une servante que la maître d’arme reconnaît, tout comme Akula. Ou plutôt, comprend.
Non pas qu’Akula et la mystérieuse violette soient proches, simplement, elles sont du milieu et il y a parfois des éléments discrets qui permettent d’identifier certaines… Aptitudes, communes aux gens qui servent l’Empire. Si la capitaine ne saurait déterminer avec précision la manière dont elle sert, il suffit de voir l’assurance avec laquelle elle s’exclame et la paperasse qui tombe lentement au sol pour comprendre que ce n’est pas qu’une simple gratte papier de l’administration.
La maître d’arme consulte Akula d’un regard, pointant un doigt discret vers le garde et la capitaine samouraï d’opiner du grand chef, parce qu’Akula est une femme pleine de caractère. Elle approuve la taloche à venir.
Elle se retient de sourire en voyant la maître d’arme se signaler auprès du samouraï, lui expliquer la mésentente, puis de balancer une petite claque derrière la nuque pour marquer le coup.
La mystérieuse fonctionnaire peut librement accéder au seigneur tandis que la maître d’arme peut avoir son duel sans personne pour lui voler le plaisir d’avoir un auditoire entièrement consacré à son fer.
Comment décrire la bretteuse devant-elle ?
Une grande femme venue des montagnes, aux longs cheveux noirs comme du charbon avec un regard ambré quoique monophtalme, un cache-œil dissimule ce qui reste du droit, mais surtout, sur ses lèvres un sourire enthousiaste, qui instille une vague méfiance chez Akula. Pourtant, rien dans son allure ne laisse présager une sabreuse de renom : rare sont les maître d’armes qui se contentent de vêtement gris bien ajustés, presque anonymes tant il est difficile d’identifier l’héraldique de son école.
Rares sont les femmes qui ont un dojo et moins fréquentes encore sont celles qui la compétence digne de leur orgueil, même si l’on pourrait dire ça de tous les maître ayant un dojo. Le no-dachi à sa ceinture vient d’une des meilleures forges de la région et contrairement à d’autres candidats qui ont exprimé une certaine nervosité, elle ne semble pas inquiète de l’exercice qui va suivre.
« Masami Kivari de l’école Hyōhō niten ichi ryū, actuelle maître d’arme du dojo de feu mon maître, Hangaku Gozen. » L’école de la stratégie des deux cieux comme une terre, un style de sabre qui forme des élèves déjà formés, réservé aux experts. Place l’emphase sur le double sabre et plus généralement toutes les longueurs de lame, pour ferrailler en toutes circonstances. La légende veut qu’Hangaku Gozen, l’ancienne détentrice du dojo, ait massacré à coup de rame son grand rival lors d’un duel au sabre, un exploit qui a donné une grande notoriété à l’école.
Difficile de faire plus crédible que d’être l’étudiante d’Hangaku Gozen et d’avoir pris sa relève.
Masami s’incline bien bas pour une personne de son rang et prestige, un salut qu’Akula rend avec une certaine appréhension, tant elle brille par sa maîtrise du sabre.
« Odawara Akula, étudiante de l’école du kenjutsu kyokushin, » les plus vraies techniques de combat au sabre, celles qui se rapprochent le plus de la vérité. « Disciple d’Akira Busujima.
-Une élève d’Akira, » se réjouit la maître d’arme avec un sourire bienveillant, presque complice, « je comprends mieux pourquoi je ne vous ai jamais vu aux démonstrations d’enchaînements. Voilà une école très concrète. »
Elle a un hochement de tête approbateur, puis de son fourreau, tire une longue lame qui semble acérée comme un rasoir et Akula déglutit en dégainant son sabre.
Alors, la maître d’arme prend la parole.
« D’abord sans énergie mystique, ensuite, nous rajouterons l’essence de ce qui fait un samouraï. » Une déclaration qui se ponctue d’une taillade large, facile à esquiver.
Le premier assaut est un combat simple. Des attaques télégraphiées, imprécises, un échauffement pour se mettre en jambe puis une fois que tout le monde est préparé, des frappes plus précises, moins directes, avec des feintes. Ensuite on rajoute un jeu de jambe qui se complexifie au fur et à mesure, avant d’assaisonner avec des jeux de distance. Piquer les mains, toucher un avant-bras durant une esquive.
Une fois qu’on a cerné son adversaire, on diminue la distance : ce qui justifiait un pas en arrière ne motive plus qu’un mouvement de tête, on dévie avec délicatesse et on pare sans craindre le fer de l’autre.
« Bien. » Déclare la maître d’arme. « Maintenant, avec le chi. »
Akula a une grande inspiration en se reculant, consciente de la tempête à venir.
« La mort par mille coupures. » Annonce une Masami pleine de zen, puis de s’élancer à la bataille.
Son no-dachi disparaît, tout comme le bras qui le tient. L’ensemble devient un flou bruyant, qui soulève un nuage de poussière alors que devant-elle le sol se recouvre d’entailles.
Mille coupures, un concept très simple : concentrer tout son chakra dans un seul bras et porter tous les coups de taille que l’on peut, sans avoir égard de la précision ou de la subtilité. La quantité de frappes au détriment de la précision ou de la pénétration.
Akula se prête au jeu et frappe à son tour. La technique nécessite une attention constante pour ne pas se griller les canaux de circulation. Les frappes sont impossibles à voir, tout se fait à l’instinct dans le vacarme des sabres qui s’entrechoquent. La capitaine peine à suivre la cadence. C’est trop, sa tête va finir par exploser tant il y a de pression.
Il suffit de voir la poussière soulevée pour comprendre que des deux côtés, certains coups ne touchent même pas.
Subtilité : zéro.
Efficacité : massive si on s’en réfère aux étincelles qui se forment.
L’assaut s’arrête lorsque le sabre d’Akula vole hors de ses mains et qu’elle le rattrape in-extremis.
La maître d’arme a un hochement de tête satisfait et recule de quelques pas, toujours en tenant son no-dachi d’une seule main. Le métal est rayé, mais il a tenu le choc et c’est bon signe.
Les mille coupures ont été comparées à toute sorte d’outils : un hachoir à viande, une meule à grain, un moulin à eau, un brise-lame aussi. Cela paraît assez rationnel quand on se rend compte que la technique a été inventée pour usage avec un kanabo à l’origine, puis un jour, un fou furieux a décidé que laisser son bras convulser en manipulant une lame était une bonne idée.
Ce n’est pas rare que les jeunes samouraïs se blessent avec cette technique.
« Maintenant l’épée en serpent. » et Akula de serrer les dents en voyant la nouvelle technique de son adversaire. Son no-dachi se met à onduler comme un serpent. Littéralement. Le métal devient un serpentin qui oscille par vague en défiant toute logique. L’illusion d’optique est parfaite et Akula ne peut s’empêcher d’avoir un soupir de désarroi lorsque la maître d’arme reprend, « tu dois connaître la méthode : faire vibrer le bras pour faire donner l’impression que la lame ondule quand elle se contente d’osciller de haut en bas.
-En effet. Je connais le truc. » C'est normalement une illusion d'optique qu'on utilise avec une plume ou une mine de plomb, pour faire rire.
Pourtant, ça n’empêche pas la capitaine samouraï de changer de main afin d’économiser ses forces et elle aussi, de faire onduler son sabre.
Affronter une épée en serpent est tout sauf agréable. C’est un exercice de lecture du corps plus qu’autre chose : on se réfère à la posture de l’adversaire, on en déduit le type de frappe possible, on pare en conséquence. Les yeux ne doivent pas regarder la lame. Si l’on se fie à ce que l’on voit, Masami aurait déjà dû être décapitée il y a trois attaques de cela. Akula serait sans jambes ni bras.
Ultimement, c’est un exercice de sang-froid : les attaques sont extrêmement basiques, mais l’instinct de survie rend extrêmement stressant les assauts. On a envie de réagir en se protégeant de ce que l’on voit, plutôt de faire confiance à son sabre et à son art. Lorsque les lames serpentent, il n’y a que trois choses qui comptent pour un sabreur : son habilité, son fer et sa foi.
Akula survit à l’exercice et c’est déjà une grande réussite. Elle profite d’une pause de la maître d’arme et d’un hochement de tête approbateur pour essuyer son front d’un revers de menace, tandis que son adversaire ne montre aucune fatigue.
« Akula, m’accordes-tu un moment pour échauffer le cou ? » Demande Masami avec toute la politesse du monde, « je n’ai pas envie de finir la journée avec un torticolis. »
La capitaine accepte d’un signe de tête avant d’attendre.
Elle n’a pas encore le niveau pour la technique qui va suivre et se prépare à l’impact.
L’assaut commence doucement, de manière un peu saugrenue même : Masami élance sa tête de gauche à droite, tel un balancier.
Puis elle se met à trottiner vers le côté d’Akula, toujours en balançant de la tête.
Ensuite elle prend en vitesse et abuse des lois de la physique.
Hangaku Gozen, dans son immense expertise, appelait ça « l’escrime parallèle au sol » et étrangement, même cela paraît encore trop vague pour l’étrangeté de la technique.
Très simplement, la maître d’arme s’élance à pleine vitesse, puis profite de la force centrifuge et de la force centripète pour adopter une posture non-conventionnelle. Dans le cas précis : attaquer à ras du sol, selon des angles qu’aucun manuel d’escrime n’a jamais anticipé, pour caser des frappes normalement impossibles.
En général, on couple avec ça un énorme travail sur les jambes et les bras pour sauter haut et avoir un style alternatif quasi-aérien.
Son chef, Kazan, avait nommé l’ensemble le style « la-gravité-est-une-suggestion ».
Esquiver un sabre qui court à ras-du-sol et manque de vous découper en deux, est aussi effrayant que perturbant.
Cette frappe est aussi frelatée que le reste, bordel !
Akula esquive ou encaisse : un coup de tête à hauteur du tibia, un coup de genou à l’estomac en même temps qu’une estocade au sabre derrière la nuque et enfin, une taillade au sabre vers le pied en simultané d’un coup de botte au menton.
Elle n’a plus assez de sang-froid pour comprendre la clef de nuque volante, le hammer-kick tête en bas qui manque de lui taper dans les reins ou le coup de coude à hauteur de la rotule. C’est trop.
Akula repense à son chef, Kazan et à son immense pragmatisme.
« Il faut souffrir d’au moins deux maladies mentales pour inventer une technique qui correspond au style de son école. Alternativement, enfreindre une loi de la physique. »
Elle lève son sabre pour se préparer à un dernier assaut, à bout de souffle, trempée de sueur et au bord de l’effondrement, mais la maître d’arme secoue la tête.
« Cela suffira pour aujourd’hui. »
La foule applaudit la démonstration.
Akula a un long soupir de soulagement, être un plastron n’est pas de tout repos.
Le pire ? Masami n’a pas montré les techniques les plus incohérentes du dojo : les rumeurs parlent d’accélération-décélération incroyables, de frappes tourbillonnantes et surtout, de la combinaison de plusieurs de ses techniques en même temps.
La capitaine samouraï se rapproche de l’estrade pour attraper sa gourde et prendre une gorgée d’eau bien mérité.
En espérant que la demoiselle violette s’en sorte mieux de son côté et que les chefs soient contents des démonstrations.