Des papiers trop convoités. [ft Itachi et Nobu] - 18.10.24 15:34
La nuit dernière, plusieurs individus sans affiliation avérée à Hi ont pénétré par effraction dans la demeure d’un daimyo ayant un rôle de conseiller diplomatique. Des documents sensibles ont été volés après effraction, puis violence sur des gardes de faction.
L’alarme a été donnée par un aspirant venu relever le factionnaire, laissé inconscient à son poste.
Les bandits ont été interceptés non loin de la frontière, alors qu’ils tentaient de s’enfuir.
La capitaine Odawara, assistée par tous les cavaliers qu’elle a pu réunir, a mené l’assaut pour récupérer les documents et arrêter les bandits.
Sur les cinq auteurs présumés, quatre ont été tués et le dernier est porté disparu : il a préféré sauté dans un ravin à moitié inondé.
La nuit étant sans lune et sans torches de réserve, mener les recherches était impossible. Le dernier survivant n’ayant aucun sac à dos sur lui, il est hautement improbable qu’il ait sur lui un document.
Un groupe avec un chien pisteur a été dépêché pour retrouver le dernier individu en fuite, mais aucune nouvelle n’a été donnée. La capitaine Odawara a déclaré sa capture une priorité et ses hommes ratissent la forêt et remontent le ravin afin de le retrouver.
Les quatre corps ont été ramenés, on débat encore sur le traitement qui leur est dû.
La rumeur qui découlera de cette nuit agitée ne retiendra sans doute pas le vingt contre cinq, le samouraï qui a manqué de se tuer en galopant par nuit noire dans une forêt et le courage de deux aspirants de gardes à un relais de poste.
Aspirants qui en voyant cinq shinobis hostiles fuir par la route qu’ils gardaient de nuit, se sont jetés au contact.
L’un a quatre côtes fêlées, une entorse à la cheville, une ecchymose à l’œil et des dizaines de taillades sur les bras et les jambes.
L’autre a une main fracturée, une estocade miraculeuse à l’estomac qui ne s’est pas affectée (Akula n’a pas relevé les quatre bouteilles de saké fraîchement vidées dans leur casernement, l’alcool dans son estomac a dû désinfecter la plaie) et une morsure/ecchymose au cou (???).
Pour la dernière blessure, l’aspirant n’a pas été capable d’expliquer son origine.
La proximité géographique du relais de poste avec un établissement de plaisir a été notée, mais ce seul facteur ne saurait être source d’incrimination ou de remarque sur le comportement des deux aspirants.
La capitaine Odawara tient à souligner l’engagement et l’assiduité de ces deux jeunes recrues, qui en dehors de leurs heures de service, ont fait acte de bravoure et de dévouement. Y compris en continuant de surveiller la route de nuit, alors qu’ils ne sont de service que de jour.
Étrangement, ni la capitaine, ni les deux jeunes recrues n’ont tenu à ce qu’une enquête soit menée pour déterminer leur niveau de bravoure, ce qui malheureusement empêche toute remise de décoration.
Pourtant, quelque chose dit à Akula que ce ne sont pas les débauches nocturnes de deux aspirants hors de son commandement qui l’ont amené à faire face au shogun dans son bureau.
Ce qui ne l’empêche pas d’appliquer le protocole à la lettre : la présentation avec nom, grade, années de services dans le grade et tous les détails inhérents à la discipline impériale.
Ensuite, une fois que le protocole a été respecté, Akula présente les documents confidentiels qui ont failli se perdre dans la nature.
« Votre majesté, voici les documents récupérés sur les bandits. »
Maintenant ?
Maintenant que le shogun a eu accès au rapport qu’elle a écrit juste après les faits, les nouvelles plus ou moins officielles et celles carrément officieuses, ainsi qu’une vue d’ensemble dressée par des gens plus que capitaines, plus que samouraïs, c’est à lui que revient l’initiative.
Une subordonnée ne saurait prendre les devants face à un chef, alors face à sa majesté le shogun, le silence est d’ordre.
L’alarme a été donnée par un aspirant venu relever le factionnaire, laissé inconscient à son poste.
Les bandits ont été interceptés non loin de la frontière, alors qu’ils tentaient de s’enfuir.
La capitaine Odawara, assistée par tous les cavaliers qu’elle a pu réunir, a mené l’assaut pour récupérer les documents et arrêter les bandits.
Sur les cinq auteurs présumés, quatre ont été tués et le dernier est porté disparu : il a préféré sauté dans un ravin à moitié inondé.
La nuit étant sans lune et sans torches de réserve, mener les recherches était impossible. Le dernier survivant n’ayant aucun sac à dos sur lui, il est hautement improbable qu’il ait sur lui un document.
Un groupe avec un chien pisteur a été dépêché pour retrouver le dernier individu en fuite, mais aucune nouvelle n’a été donnée. La capitaine Odawara a déclaré sa capture une priorité et ses hommes ratissent la forêt et remontent le ravin afin de le retrouver.
Les quatre corps ont été ramenés, on débat encore sur le traitement qui leur est dû.
La rumeur qui découlera de cette nuit agitée ne retiendra sans doute pas le vingt contre cinq, le samouraï qui a manqué de se tuer en galopant par nuit noire dans une forêt et le courage de deux aspirants de gardes à un relais de poste.
Aspirants qui en voyant cinq shinobis hostiles fuir par la route qu’ils gardaient de nuit, se sont jetés au contact.
L’un a quatre côtes fêlées, une entorse à la cheville, une ecchymose à l’œil et des dizaines de taillades sur les bras et les jambes.
L’autre a une main fracturée, une estocade miraculeuse à l’estomac qui ne s’est pas affectée (Akula n’a pas relevé les quatre bouteilles de saké fraîchement vidées dans leur casernement, l’alcool dans son estomac a dû désinfecter la plaie) et une morsure/ecchymose au cou (???).
Pour la dernière blessure, l’aspirant n’a pas été capable d’expliquer son origine.
La proximité géographique du relais de poste avec un établissement de plaisir a été notée, mais ce seul facteur ne saurait être source d’incrimination ou de remarque sur le comportement des deux aspirants.
La capitaine Odawara tient à souligner l’engagement et l’assiduité de ces deux jeunes recrues, qui en dehors de leurs heures de service, ont fait acte de bravoure et de dévouement. Y compris en continuant de surveiller la route de nuit, alors qu’ils ne sont de service que de jour.
Étrangement, ni la capitaine, ni les deux jeunes recrues n’ont tenu à ce qu’une enquête soit menée pour déterminer leur niveau de bravoure, ce qui malheureusement empêche toute remise de décoration.
Pourtant, quelque chose dit à Akula que ce ne sont pas les débauches nocturnes de deux aspirants hors de son commandement qui l’ont amené à faire face au shogun dans son bureau.
Ce qui ne l’empêche pas d’appliquer le protocole à la lettre : la présentation avec nom, grade, années de services dans le grade et tous les détails inhérents à la discipline impériale.
Ensuite, une fois que le protocole a été respecté, Akula présente les documents confidentiels qui ont failli se perdre dans la nature.
« Votre majesté, voici les documents récupérés sur les bandits. »
Maintenant ?
Maintenant que le shogun a eu accès au rapport qu’elle a écrit juste après les faits, les nouvelles plus ou moins officielles et celles carrément officieuses, ainsi qu’une vue d’ensemble dressée par des gens plus que capitaines, plus que samouraïs, c’est à lui que revient l’initiative.
Une subordonnée ne saurait prendre les devants face à un chef, alors face à sa majesté le shogun, le silence est d’ordre.
Re: Des papiers trop convoités. [ft Itachi et Nobu] - 18.10.24 19:00
Des papiers "trop" convoité.
__________je ne répondis rien. odawara akula venait de me remettre des documents, suivant le protocole avec une précision presque militaire. la rigueur, le devoir... des concepts fondamentaux dans la voie du bushidô. des doctrines que tout samurai devait embrasser pour préserver la paix et l'harmonie. je pris les documents en silence, et commençai à les lire tandis que la capitaine, droite et immobile, attendait une réaction de ma part. son regard fixé sur moi, espérant peut-être une réponse. une fois ceux-ci parcouru, je levai les yeux vers elle, mon sharingan activé, le rouge intense de mon regard traversé par trois virgules sombres était une lumière dans la pénombre de la salle du shôgun. un œil qui semblait lire non seulement les mots, mais aussi les intentions. l’atmosphère du bureau du shogun, malgré l'espace qu'il offrait, restait étrangement très pesante. derrière moi, une vaste baie vitrée présentait une vue directe sur le mont kazan, la fierté du clan uchiha. sa silhouette majestueuse dominait la capitale, alors que les premières lueurs de l’aube transperçaient l’horizon, annonçant un nouveau jour après une nuit d'incertitudes.
sans ajouter un mot, je tendis le rouleau à kyutaka nobu, mon second. nul ne l'avait remarqué, et pourtant, il était là, dans mon ombre. comme toujours. il devait également prendre connaissance des événements. je croisais les mains pour poser mon menton, le vernis sombre de mes ongles ajoutait plus de pâleur à mes doigts.
— le corps du dernier shinobi doit être retrouvé.
c'était un fait. assertif. je me contentais souvent d'exposer les faits, sans détour. malgré mon visage qui inspirait facilement la sympathie, je n'étais pas du genre à me plier aux courbettes comme les shôgun avant moi. je suis devenu shôgun à un âge où d'autres se contentent encore d’être des aspirants samurai. ce n'était pas grâce à une éloquence particulière, mais plutôt à la rapidité de mon esprit. j'ai franchi chaque étape plus vite que les autres, aussi bien pour mes prouesses au combat que pour mes stratégies militaires. mon secret ? je n'avais pas de don inné. ce que j'avais, c'était une volonté de fer, un objectif fort. celui de mettre fin à la guerre par la puissance. j'étudiais sans relâche. je lisais, j'apprenais, et je m'entraînais, encore et encore. jusqu'à l'épuisement, parfois. chaque jour, je me poussais à devenir meilleur. c'est cette force mentale, cette persévérance sans faille, qui m'a permis de grimper les échelons, pas un quelconque talent naturel. cependant, akula avait fait ce qui devait être fait. elle avait, comme tout bon capitaine, anticipé mes demandes en poursuivant les voleurs, interceptant les documents volés et entamant des recherches supplémentaires sur le shinobi ayant potentiellement survécu. pour moi, avoir potentiellement survécu, signifiait avoir survécu. je ne laissais pas le hasard guider ma politique de combat. ainsi, aujourd'hui, j'estimais qu'il était préférable d'imaginer que l'ennemi avait reçu les informations sur ces dits documents.
— ne manque-t-il rien ? avez-vous interrogé le daimyô à qui ils appartenaient ?
de ce que j'avais lu, il s'agissait de recette de cuisine. ce qui était étrange. pourquoi voler de tel document au péril de leur vie ? je n'étais pas en colère. ma voix était calme. j'avançais juste étape par étape. pion par pion. Je voulais en découvrir plus.
Re: Des papiers trop convoités. [ft Itachi et Nobu] - 19.10.24 12:06
Des papiers "trop" convoités.
__________Que cette nuit était sombre. La lune s'est cachée dans l'ombre de la terre. Une métaphore que Nobu aimait sachant que généralement c'était l'inverse qui se passait pour lui et son Shogun. L'idée que la lumière se cache derrière l'ombre était purement impossible normalement. Mais dans une configuration céleste, les possibilités étaient bien plus diverses.
Aujourd'hui n'était pas différent d'hier. Les activités administratives ne désengrangeaient pas et les formations militaires se multipliaient. La remise en état de l'armée était primordiale. Ces temps-ci, une atmosphère épineuse régnait dans les deux pays, comme si quelque chose se tramait. Nobu sentait quelque chose. Des ninjas aperçues sur les côtes de Wa no kuni, des vols chez des Daimyos, des garnisons attaquées, des disparitions. Les méfaits s'accumulent et les tensions croissent.
La nervosité de Nobu était palpable en ce jour. Son rôle dans le defense du pays rendait ses derniers jours pénibles, à cause de grand nombre de requêtes aux ordres du jour. Ce soir, une requête concernait un vol dans une des familles de nobles du village. Une escouade avait était envoyée plus tôt dans la journée afin de traquer les 5 acteurs présumés du larcin. La capitaine d'équipe en charge de la mission venait de faire son entrer dans la salle. La rigueur et la droiture semblaient dominer son éducation, effectuant son rapport avec une précision et un professionnalisme presque militaire. Ceci n'échappa bien évidement pas à l'ombre du Shogun, caché dans les ténèbres du trône. Il observait attentivement la Samouraï aux cheveux blancs, recoltant un maximum d'informations sur ce prometteur capitaine. Il aimait ce qu'il voyait. Une tenue parfaite, un maintient énergique, un equipement quasi complet, un phrasé correct, un respect hiérarchique certain et capable d'anticipation. Elle avait tout d'un bon samouraï.
Itachi tendit le parchemin donné par Akula sur son côté droit, comme si il attendait que quelqu'un le prenne, mais il n'y avait personne sur sa droite, juste une masse d'ombre qui englobait l'arrière de la salle, derrière le trône. Mais comme venu d'une autre dimension, une main sortie des ténèbres et empoigna le document, puis un homme apparue aux côtés du Shogun. On ne voyait pas son vissage, comme toujours, mais ses yeux apparaissaient néanmoins. Il lut à son tour le parchemin mais conclu au même raisonnement que son ami. Il ne semblait pas contenir d'informations importante ni militaire. Était-il vraiment l'objet de la convoitise des voleurs ? Nobu le referma et s'apprêtait à prononcer quelques mots, mais Itachi le pris de vitesse et pris la parole pour poser la même question qu'avait en tête le conseillé. Cette question était primordiale pour la compréhension de cette histoire, sans ses informations, il était difficile de conclure sur une action militaire ennemie. Tout deux attendaient la réponse du capitaine, qui avait peut-être commis une erreur de parcours en omettant de consulter le noble concerné par le larcin.
Re: Des papiers trop convoités. [ft Itachi et Nobu] - 19.10.24 20:32
« Tous les effectifs au niveau de ma compagnie ont été mobilisés, » s’il faut réquisitionner plus de moyens pour retrouver le dernier individu, alors malheureusement ce n’est plus de son ressort puisqu’elle n’a autorité que sur les éléments sous son commandement : une compagnie mixte de samouraïs et d’aspirants-samouraïs. « Je transmettrai les consignes à mes homologues des autres compagnies afin qu’ils s’organisent et renforcent le dispositif déjà en place. »
Elle n’est qu’une simple capitaine, si elle a autorité et compétence, elle ne peut outrepasser la chaîne hiérarchique. Elle fait du commandement et de l’application de directives et d’ordres, là où d’autres peuvent concevoir, diriger à des niveaux bien supérieurs à ce qu’elle peut faire de manière légale et militaire.
« Les documents volés n’ont pas encore été tous bien identifiés. Nous avons sommé le daimyo de nous informer des documents manquants, mais entre ceux qui étaient sortis de ses archives et ceux qui n’avaient titre que de simple document de travail, difficile d’avoir une vision claire et précise. D’après ce que j’ai pu voir, c’est le contenu de son bureau et de son armoire de fer qui ont été dérobé. Certains papiers étaient identifiés de son sceau et de son monogramme, d’autres étaient de simples notes. Une supposition partagée par mes hommes de confiance est que l’objet du vol n’était pas une manœuvre visant à récupérer de la donnée militaire, mais à récupérer ses correspondances personnelles afin d’identifier des points de pression potentiel sur sa personne. »
Encore une fois, un détail qui ne ressurgira pas dans le rapport officiel, mais il est probable que le daimyo, comme tout homme de pouvoir, de guerre et d’argent, ait une consommation excessive de femmes, potentiellement en dehors de l’approbation maritale. Sans compter tous les secrets qui pourraient mettre dans l’embarras un daimyo : un fils lâche, un frère scandaleux, une femme de mœurs légères.
« J’ai interrogé le daimyo à grande peine, la faute à une différence de grade qui ne me met pas en position d’autorité à son égard. Il a pu sous-entendre que dans les missives personnelles qu’on lui avait dérobées, il y avait des conversations plus ou moins intimes, avec des personnes dont normalement un daimyo ne devrait pas avoir intimité.
Je n’ai guère eu de contacts avec le daimyo Tojo Hamamaki avant cet incident le concernant, aussi, je ne suis au fait de ses activités que de manière très superficielle.
J’ai l’honneur de solliciter de votre immense expertise, » formule au-combien récurrente chez les militaires qui ont une requête adressée à un supérieur, « votre savoir sur les opinions, les potentielles faiblesses et les mœurs du daimyo, afin de pouvoir orienter mes recherches au mieux. »
Elle n’est qu’une simple capitaine, si elle a autorité et compétence, elle ne peut outrepasser la chaîne hiérarchique. Elle fait du commandement et de l’application de directives et d’ordres, là où d’autres peuvent concevoir, diriger à des niveaux bien supérieurs à ce qu’elle peut faire de manière légale et militaire.
« Les documents volés n’ont pas encore été tous bien identifiés. Nous avons sommé le daimyo de nous informer des documents manquants, mais entre ceux qui étaient sortis de ses archives et ceux qui n’avaient titre que de simple document de travail, difficile d’avoir une vision claire et précise. D’après ce que j’ai pu voir, c’est le contenu de son bureau et de son armoire de fer qui ont été dérobé. Certains papiers étaient identifiés de son sceau et de son monogramme, d’autres étaient de simples notes. Une supposition partagée par mes hommes de confiance est que l’objet du vol n’était pas une manœuvre visant à récupérer de la donnée militaire, mais à récupérer ses correspondances personnelles afin d’identifier des points de pression potentiel sur sa personne. »
Encore une fois, un détail qui ne ressurgira pas dans le rapport officiel, mais il est probable que le daimyo, comme tout homme de pouvoir, de guerre et d’argent, ait une consommation excessive de femmes, potentiellement en dehors de l’approbation maritale. Sans compter tous les secrets qui pourraient mettre dans l’embarras un daimyo : un fils lâche, un frère scandaleux, une femme de mœurs légères.
« J’ai interrogé le daimyo à grande peine, la faute à une différence de grade qui ne me met pas en position d’autorité à son égard. Il a pu sous-entendre que dans les missives personnelles qu’on lui avait dérobées, il y avait des conversations plus ou moins intimes, avec des personnes dont normalement un daimyo ne devrait pas avoir intimité.
Je n’ai guère eu de contacts avec le daimyo Tojo Hamamaki avant cet incident le concernant, aussi, je ne suis au fait de ses activités que de manière très superficielle.
J’ai l’honneur de solliciter de votre immense expertise, » formule au-combien récurrente chez les militaires qui ont une requête adressée à un supérieur, « votre savoir sur les opinions, les potentielles faiblesses et les mœurs du daimyo, afin de pouvoir orienter mes recherches au mieux. »
Re: Des papiers trop convoités. [ft Itachi et Nobu] - 22.10.24 12:00
— amenez-moi ce daimyô, j'aurai à lui parler.
l'agacement me gagnait. pourquoi quelqu'un de hi no kuni se permettrait-il de faire chanter l'un de nos daimyô ? cela n'avait aucun sens. non, la raison devait être autre. et si les voleurs étaient de wa ? je n'écartais aucune hypothèse. depuis ma jeunesse, j'avais vu la jalousie et les rivalités entre clans s'envenimer. même au sein d'une même nation, et parfois d'un même clan, les ambitions personnelles prenaient le pas sur la loyauté commune.
je me souvenais encore du complot de mon propre père. en secret, il réunissait des membres du clan, fomentant des plans contre l'empereur. moi aussi, j'étais convié à ces réunions, et ce que j'avais vu m'avait révélé la véritable nature de l'ambition : une soif insatiable de pouvoir, aveuglée par la haine. j'avais tenté d'y mettre fin par le dialogue. j'avais sollicité le conseil d'abandonner cette quête insensée, cette envie malsaine de renverser l'empereur. je savais que cela ne mènerait qu'à la destruction de notre pays. affaiblis par la discorde interne, nous aurions été une proie facile pour les shinobi de hi no kuni, qui n'auraient pas hésité à nous déclarer la guerre. sans la force de notre clan, le plus puissant de wa, nous aurions été réduits en esclavage. alors, j'avais fait ce que je devais. ce que la raison m'imposait. j'avais éliminé mon père.
mais à présent, je devais me concentrer sur ce nouveau défi. retrouver le voleur, mort ou vif. cette affaire devait être résolue rapidement. je pris un rouleau, trempai la plume dans l'encre et commençai à rédiger : "mission rang b : retrouver l'auteur du vol des documents de tojo hamamaki. nombre de samurai : 2." je refermai le rouleau et le tendis au capitaine.
— tenez, vous l'apporterez au tableau des missions. j'aimerais que vous soyez en charge de celle-ci.
quelques heures plus tard, odawara akula revint au bureau, seule. le daimyô avait disparu, lui aussi. la situation devenait de plus en plus troublante, et pourtant, je savais qu'il serait inutile de mobiliser une armée entière. dans ce genre de moment, la précipitation ne servait à rien. il fallait rester méthodique, calculateur. chaque décision, chaque mouvement, devait être anticipé, pour ne pas perdre le contrôle de ce qui nous échappait peu à peu. être shôgun n’avait jamais été un titre que j’affectionnais. si je suivais mes véritables désirs, j’aurais pris la voie que j’avais, autrefois, offerte à sasuke : la liberté d’être vagabond, loin des responsabilités et des intrigues. mais mon nindo était trop ancré en moi pour céder à de simples envies personnelles. je savais que j'avais fait le choix juste. c'était une certitude. un jour, je deviendrais empereur. un jour, je ferais respecter les lois de notre pays avec une poigne mêlant respect et crainte. l'honnêteté, l'honneur, et la peur seraient les fondations de ma gouvernance. pour atteindre cette paix parfaite, sans failles, j'étais prêt à porter ce fardeau, quel qu'en soit le poids. je n’avais jamais cherché la gloire, ni l’admiration. tout ce que je désirais, c'était un monde où la guerre n'aurait plus sa place. et si je devais me sacrifier pour cela, alors, qu'il en soit ainsi.
l'agacement me gagnait. pourquoi quelqu'un de hi no kuni se permettrait-il de faire chanter l'un de nos daimyô ? cela n'avait aucun sens. non, la raison devait être autre. et si les voleurs étaient de wa ? je n'écartais aucune hypothèse. depuis ma jeunesse, j'avais vu la jalousie et les rivalités entre clans s'envenimer. même au sein d'une même nation, et parfois d'un même clan, les ambitions personnelles prenaient le pas sur la loyauté commune.
je me souvenais encore du complot de mon propre père. en secret, il réunissait des membres du clan, fomentant des plans contre l'empereur. moi aussi, j'étais convié à ces réunions, et ce que j'avais vu m'avait révélé la véritable nature de l'ambition : une soif insatiable de pouvoir, aveuglée par la haine. j'avais tenté d'y mettre fin par le dialogue. j'avais sollicité le conseil d'abandonner cette quête insensée, cette envie malsaine de renverser l'empereur. je savais que cela ne mènerait qu'à la destruction de notre pays. affaiblis par la discorde interne, nous aurions été une proie facile pour les shinobi de hi no kuni, qui n'auraient pas hésité à nous déclarer la guerre. sans la force de notre clan, le plus puissant de wa, nous aurions été réduits en esclavage. alors, j'avais fait ce que je devais. ce que la raison m'imposait. j'avais éliminé mon père.
mais à présent, je devais me concentrer sur ce nouveau défi. retrouver le voleur, mort ou vif. cette affaire devait être résolue rapidement. je pris un rouleau, trempai la plume dans l'encre et commençai à rédiger : "mission rang b : retrouver l'auteur du vol des documents de tojo hamamaki. nombre de samurai : 2." je refermai le rouleau et le tendis au capitaine.
— tenez, vous l'apporterez au tableau des missions. j'aimerais que vous soyez en charge de celle-ci.
*
quelques heures plus tard, odawara akula revint au bureau, seule. le daimyô avait disparu, lui aussi. la situation devenait de plus en plus troublante, et pourtant, je savais qu'il serait inutile de mobiliser une armée entière. dans ce genre de moment, la précipitation ne servait à rien. il fallait rester méthodique, calculateur. chaque décision, chaque mouvement, devait être anticipé, pour ne pas perdre le contrôle de ce qui nous échappait peu à peu. être shôgun n’avait jamais été un titre que j’affectionnais. si je suivais mes véritables désirs, j’aurais pris la voie que j’avais, autrefois, offerte à sasuke : la liberté d’être vagabond, loin des responsabilités et des intrigues. mais mon nindo était trop ancré en moi pour céder à de simples envies personnelles. je savais que j'avais fait le choix juste. c'était une certitude. un jour, je deviendrais empereur. un jour, je ferais respecter les lois de notre pays avec une poigne mêlant respect et crainte. l'honnêteté, l'honneur, et la peur seraient les fondations de ma gouvernance. pour atteindre cette paix parfaite, sans failles, j'étais prêt à porter ce fardeau, quel qu'en soit le poids. je n’avais jamais cherché la gloire, ni l’admiration. tout ce que je désirais, c'était un monde où la guerre n'aurait plus sa place. et si je devais me sacrifier pour cela, alors, qu'il en soit ainsi.
Re: Des papiers trop convoités. [ft Itachi et Nobu] - 28.10.24 12:28
« A vos ordres. » Et Akula de ramener le daimyo pour une conversation… Plus ou moins agréable.
***
Suite à l’ordre de mission nécessitant deux individus pour retrouver l’auteur des vols de documents, Akula hésite un instant sur la bonne marche à suivre : elle a déjà mobilisé toute une compagnie pour ratisser la forêt, il y a eu réquisition d’un chien pisteur et tout cela n’a rien donné pour l’instant.
Littéralement une centaine d’hommes, soldats de métier et apprentis militaires, qui sont en lutte et surtout en sueur pour retrouver le cinquième luron. Plutôt que d’essayer de passer tout l’empire au peigne fin, elle préfère envoyer un messager aux gardes-frontières pour être de plus attentifs dans leurs fouilles et de ne rien laisser passer sans avoir inspecté tout avec minutie.
Quant au deuxième samouraï qu’elle va s’adjoindre, elle récupère une bonne nageuse dans une autre compagnie. Elles vont devoir ratisser le fond de la rivière, au sens le plus littéral du terme, pour vérifier que le type ne s’est pas noyé durant son évasion, puisqu’il était blessé lorsqu’il s’est jeté à l’eau.
Et évidemment, c’est toujours l’endroit où on le soupçonne le moins qu’on trouve ce qu’on cherche.
Lorsqu’elle revient en ville, c’est en sentant le fond d’une rivière : donc un mélange de vase, de poisson, d’eau plus ou moins propre, avec une sacoche pleine de parchemins trempés et un corps qui… est dans un état à peu près équivalent aux pieds d’un samouraï après une semaine de marche forcée.
C’est typiquement pour ce genre d’instant qui sent le septique qu’Akula est devenue capitaine : pour éviter d’avoir à se farcir ce genre de tâche ingrate, mais si l’on omet celle qui vient d’avoir lieu, cela va faire un très long moment qu’elle n’a pas récurer un égout sous un soleil de plomb.
Autant dire que c’est une expérience qui ne lui manque pas.
Bain avec beaucoup de savon et d’huiles essentielles, puis retour au bureau du shogun tandis que les documents sont sous bonne garde, en train de sécher près d’un feu pour éviter que la documentation ne se mette à pourrir.
« De retour avec les documents. Ils sont en cours de traitement. Il s’agit bien de correspondances personnelles avec une amante. »
***
Suite à l’ordre de mission nécessitant deux individus pour retrouver l’auteur des vols de documents, Akula hésite un instant sur la bonne marche à suivre : elle a déjà mobilisé toute une compagnie pour ratisser la forêt, il y a eu réquisition d’un chien pisteur et tout cela n’a rien donné pour l’instant.
Littéralement une centaine d’hommes, soldats de métier et apprentis militaires, qui sont en lutte et surtout en sueur pour retrouver le cinquième luron. Plutôt que d’essayer de passer tout l’empire au peigne fin, elle préfère envoyer un messager aux gardes-frontières pour être de plus attentifs dans leurs fouilles et de ne rien laisser passer sans avoir inspecté tout avec minutie.
Quant au deuxième samouraï qu’elle va s’adjoindre, elle récupère une bonne nageuse dans une autre compagnie. Elles vont devoir ratisser le fond de la rivière, au sens le plus littéral du terme, pour vérifier que le type ne s’est pas noyé durant son évasion, puisqu’il était blessé lorsqu’il s’est jeté à l’eau.
Et évidemment, c’est toujours l’endroit où on le soupçonne le moins qu’on trouve ce qu’on cherche.
Lorsqu’elle revient en ville, c’est en sentant le fond d’une rivière : donc un mélange de vase, de poisson, d’eau plus ou moins propre, avec une sacoche pleine de parchemins trempés et un corps qui… est dans un état à peu près équivalent aux pieds d’un samouraï après une semaine de marche forcée.
C’est typiquement pour ce genre d’instant qui sent le septique qu’Akula est devenue capitaine : pour éviter d’avoir à se farcir ce genre de tâche ingrate, mais si l’on omet celle qui vient d’avoir lieu, cela va faire un très long moment qu’elle n’a pas récurer un égout sous un soleil de plomb.
Autant dire que c’est une expérience qui ne lui manque pas.
Bain avec beaucoup de savon et d’huiles essentielles, puis retour au bureau du shogun tandis que les documents sont sous bonne garde, en train de sécher près d’un feu pour éviter que la documentation ne se mette à pourrir.
« De retour avec les documents. Ils sont en cours de traitement. Il s’agit bien de correspondances personnelles avec une amante. »
Re: Des papiers trop convoités. [ft Itachi et Nobu] - 30.10.24 15:47
Écoutant le moindre mot qui résonnait dans la salle administrative, le Shinigami de l'ombre prenait note. Étant responsable des défenses du pays, il avait un rôle à jouer dans la compréhension de ce genre de problème et se devait de tout savoir, même les soucis de liaisons et de tromperies des citoyens, bien que tout cela lui passait au-dessus de la tête. De ce genre de problème pouvait découler de vrais dangers, comme des drames politiques, des vengeances mal placées, causant souvent des dommages collatéraux importants et des scissions dans l'ordre établi. Le nom du Daimyo ne manqua pas de faire tilter le second conseillé. Il l'avait déjà entendu dans une conversation houleuse entre un de ses gardes du corps et un de ceux du Shogun, concernant une affaire de concubinage. Ce Tojo semblait être un véritable charmeur ! Mais les complexités politiques réclamaient tout de même un peu de retenue et surtout de ne pas briser des confiances entre hauts-placés. Des fils très fins brodaient les liens de certaines familles et il était impératif de les préserver. Certaines de ses familles apportent une vraie force au Shogun et il n'était pas question de s'en séparer pour de futiles batifolages. Nobu profita du départ de la capitaine pour s'entretenir avec Itachi et le mettre au courant de ce qu'il savait sur le coureur de jupons disparu, n'oubliant pas de préciser que nom était déjà ressorti à plusieurs reprises pour des faits similaires.
Le shogun emmagasina les informations afin d'être plus à même de prendre les meilleures décisions possibles pour régler le problème. De plus, la disparition du Daimyo ouvrait de nouvelles hypothèses. Était-il en fuite, par peur que son aventure ne soit révélée à son opposant ? Avait-il été kidnappé par représailles ? Ou pire s'était-il enfui avec la fameuse dame, ce qui provoquerait indéniablement un litige lourd de conséquences ? Toutes ses questions devaient avoir des réponses et au plus vite, afin de ne pas mettre Itachi dans une situation déconcertante. Le Daimyo blessé pourrait demander réparation, ce qui serait dans son droit, mais ajouterait des complications sur la gestion de cette affaire.
La jeune capitaine fit son retour dans le bureau, toujours aussi propre, voir même plus qu'à son dernier passage. Elle apportait la bonne nouvelle, les documents ont été retrouvés ! Elle avait fait du bon boulot, sûrement même plus que se qu'elle n'aurait dû. L'hypothèse de la concubine était donc confirmée et cela ne fit pas plaisir à l'homme le plus fidèle de la nation. La fidélité, qu'elle soit pour une cause ou pour sa moitié, était une valeur que Nobu plaçait tout en haut des siennes. Il ne supportait pas qu'elle soit bafouée. Il avait déjà manqué de régler son compte à ce coureur de jupons, par le passé, mais il dût se retenir du fait de son rang et de ses obligations, mais ça n'était pas l'envie qui lui manquait. Une fois de plus, ses recommandations n'ont pas été respectés...et une fois de plus il allait devoir se confronter à cette personne qu’il n’apprécie aucunement. Un profond soupir retentit derrière le trône du Shogun. Nobu apparue dans la lumière et prit la parole de sa voix roque.
-Merci d'avoir fait tous ses efforts pour mener à bien la tâche que nous t'avons confié. Cela dit, la mission n'est pas encore terminée tant que le Daimyo n'aura pas été retrouvé. Connais-tu le nom de la femme concerné par ces échanges ? Était-il lisible sur les parchemins ? Nous devons savoir si c'est une femme mariée à un autre noble afin d'endiguer une potentielle crise politique. L'hypothèse qu'il se soit enfui avec cette femme n'est pas à écarter. Où étaient les documents tu as retrouvé ? Si nous faisons un tracé entre le lieu du larcin et la zone où le dernier voleur était, nous pourrions réduire les zones de recherches. As-tu du te battre avec lui ?
Que de questions, que de mots. Nobu n'avait plus l'habitude de parler autant, du moins pour des affaires secondaires comme celle-ci. Son éloquence était plus fréquemment utilisée pour les stratégies de guerre ou les galvanisations de troupes. Mais il voulait épargner à Itachi la peine de s'exprimer sur ce genre d'affaires.
Le shogun emmagasina les informations afin d'être plus à même de prendre les meilleures décisions possibles pour régler le problème. De plus, la disparition du Daimyo ouvrait de nouvelles hypothèses. Était-il en fuite, par peur que son aventure ne soit révélée à son opposant ? Avait-il été kidnappé par représailles ? Ou pire s'était-il enfui avec la fameuse dame, ce qui provoquerait indéniablement un litige lourd de conséquences ? Toutes ses questions devaient avoir des réponses et au plus vite, afin de ne pas mettre Itachi dans une situation déconcertante. Le Daimyo blessé pourrait demander réparation, ce qui serait dans son droit, mais ajouterait des complications sur la gestion de cette affaire.
La jeune capitaine fit son retour dans le bureau, toujours aussi propre, voir même plus qu'à son dernier passage. Elle apportait la bonne nouvelle, les documents ont été retrouvés ! Elle avait fait du bon boulot, sûrement même plus que se qu'elle n'aurait dû. L'hypothèse de la concubine était donc confirmée et cela ne fit pas plaisir à l'homme le plus fidèle de la nation. La fidélité, qu'elle soit pour une cause ou pour sa moitié, était une valeur que Nobu plaçait tout en haut des siennes. Il ne supportait pas qu'elle soit bafouée. Il avait déjà manqué de régler son compte à ce coureur de jupons, par le passé, mais il dût se retenir du fait de son rang et de ses obligations, mais ça n'était pas l'envie qui lui manquait. Une fois de plus, ses recommandations n'ont pas été respectés...et une fois de plus il allait devoir se confronter à cette personne qu’il n’apprécie aucunement. Un profond soupir retentit derrière le trône du Shogun. Nobu apparue dans la lumière et prit la parole de sa voix roque.
-Merci d'avoir fait tous ses efforts pour mener à bien la tâche que nous t'avons confié. Cela dit, la mission n'est pas encore terminée tant que le Daimyo n'aura pas été retrouvé. Connais-tu le nom de la femme concerné par ces échanges ? Était-il lisible sur les parchemins ? Nous devons savoir si c'est une femme mariée à un autre noble afin d'endiguer une potentielle crise politique. L'hypothèse qu'il se soit enfui avec cette femme n'est pas à écarter. Où étaient les documents tu as retrouvé ? Si nous faisons un tracé entre le lieu du larcin et la zone où le dernier voleur était, nous pourrions réduire les zones de recherches. As-tu du te battre avec lui ?
Que de questions, que de mots. Nobu n'avait plus l'habitude de parler autant, du moins pour des affaires secondaires comme celle-ci. Son éloquence était plus fréquemment utilisée pour les stratégies de guerre ou les galvanisations de troupes. Mais il voulait épargner à Itachi la peine de s'exprimer sur ce genre d'affaires.
Re: Des papiers trop convoités. [ft Itachi et Nobu] - Hier à 12:06
je ne répondis rien, laissant s’installer un silence lourd d’exaspération. toute cette histoire m’écœurait. les hommes pouvaient-ils vraiment être si stupides, prêts à mettre un pays entier en danger pour une histoire d’orgueil ou de passion mal placée ? ces individus n'avaient aucune idée de ce qu'était le véritable amour, celui qui, pour moi, prenait la forme de mon attachement inébranlable envers mon pays, et plus encore envers mon frère cadet, sasuke. ici, nous étions loin de cet amour. il ne s’agissait que de vengeance, de ressentiment motivé par une affaire triviale, si toutefois on pouvait la qualifier ainsi.
ryutaka nobu, mon second, m’avait expliqué les détails concernant ces deux individus. je n'avais retenu de cette histoire que le danger qu’ils représentaient. leur fuite avait mobilisé une équipe entière, la détournant de sa mission de défense du pays pour partir à la recherche de simples documents volés. cela seul constituait un affront. à mes yeux, la solution paraissait simple : arrêter les coupables et la femme qui avait déclenché cette tempête de vanités, et les exécuter publiquement. cette punition servirait d'exemple, une mise en garde contre ceux qui mettraient en péril la stabilité du pays. mais… était-ce là la solution idéale ? devais-je déjà incarner cette figure impitoyable, celle du tyran que j’aspirais à devenir un jour, lorsque je prendrais le trône d’empereur ? il me restait encore du chemin à parcourir avant de pouvoir laisser libre cours à cette rigueur implacable. de plus, la question de la descendance du clan devait être prise en compte. avaient-ils une famille, un fils pour perdurer les pouvoirs de clan et ne pas déforcer notre pays ?
j’étais accoudé à la table, observant le regard vif de akula tandis que nobu prenait le relais, posant des questions pertinentes qui éclairaient d'autres perspectives, moins brutales. peut-être existait-il une voie autre que l'exécution immédiate. toutefois, en tant que shôgun, mon rôle exigeait une certaine sévérité, une justice sans faille. la question demeurait donc : quelle forme ce châtiment devait-il prendre ? fallait-il les condamner aux travaux forcés, les emprisonner à vie, ou finalement opter pour l'exécution, marquant ainsi mon autorité d’une décision exemplaire ?
— nous vous remercions pour votre travail, capitaine. cette histoire ne doit, cependant pas mobiliser plus de ressources qu'elle n'en a déjà recouru. nous devons retrouves l'homme qui a pris la fuite, ainsi que la femme dont il est question. pour celà ne mobilisons qu'une seule personne. le travail doit être rapide et efficace. nous devons entériner cette histoire au plus vite. je prendrais la décision la plus juste, ensuite.
ryutaka nobu, mon second, m’avait expliqué les détails concernant ces deux individus. je n'avais retenu de cette histoire que le danger qu’ils représentaient. leur fuite avait mobilisé une équipe entière, la détournant de sa mission de défense du pays pour partir à la recherche de simples documents volés. cela seul constituait un affront. à mes yeux, la solution paraissait simple : arrêter les coupables et la femme qui avait déclenché cette tempête de vanités, et les exécuter publiquement. cette punition servirait d'exemple, une mise en garde contre ceux qui mettraient en péril la stabilité du pays. mais… était-ce là la solution idéale ? devais-je déjà incarner cette figure impitoyable, celle du tyran que j’aspirais à devenir un jour, lorsque je prendrais le trône d’empereur ? il me restait encore du chemin à parcourir avant de pouvoir laisser libre cours à cette rigueur implacable. de plus, la question de la descendance du clan devait être prise en compte. avaient-ils une famille, un fils pour perdurer les pouvoirs de clan et ne pas déforcer notre pays ?
j’étais accoudé à la table, observant le regard vif de akula tandis que nobu prenait le relais, posant des questions pertinentes qui éclairaient d'autres perspectives, moins brutales. peut-être existait-il une voie autre que l'exécution immédiate. toutefois, en tant que shôgun, mon rôle exigeait une certaine sévérité, une justice sans faille. la question demeurait donc : quelle forme ce châtiment devait-il prendre ? fallait-il les condamner aux travaux forcés, les emprisonner à vie, ou finalement opter pour l'exécution, marquant ainsi mon autorité d’une décision exemplaire ?
— nous vous remercions pour votre travail, capitaine. cette histoire ne doit, cependant pas mobiliser plus de ressources qu'elle n'en a déjà recouru. nous devons retrouves l'homme qui a pris la fuite, ainsi que la femme dont il est question. pour celà ne mobilisons qu'une seule personne. le travail doit être rapide et efficace. nous devons entériner cette histoire au plus vite. je prendrais la décision la plus juste, ensuite.